Le jeu est superbe

Aujourd'hui, je vous invite a partager un voyage au cœur du monde des mille et unes nuits. Sorti simultanément sur Super Nintendo et sur Megadrive en janvier 1994, c'est à dire en même temps que le dessin animé de Walt Disney, ce jeu respecte parfaitement l'univers magique et merveilleux des contes d'orient. L'histoire - je pense que vous la connaissez tous plus ou moins - met en scène un jeune voleur sur les marchés de la richissime ville marchande d'Agrabah. Celui-ci, accompagné de son fidèle singe Abu, a pris l'habitude de chaparder quelques pommes ou miches de pomme pour survivre. Rusé, doué d'une agilité exceptionnelle et connaissant quelques bonnes cachettes, il parvient ainsi à échapper aux gardes et vit somme toute heureux. Un beau jour, au détour des allées du marché, il fait la rencontre de la sublime princesse Jasmine qui se baladait incognito. C'est le coup de foudre immédiat. Malheureusement, Aladin se fait arrêter par les gardes du palais et est jeté au cachot ou il se meurt d'ennui. C'est alors que le terrible Jafar, propose au petit voleur de pommes de sortir d'ici à condition que celui-ci lui rende un service personnel. Il s'agit de s'emparer de la lampe magique enfermée dans la caverne au trésor. Trop heureux de quitter ce lieu lugubre, Aladin accepte et part affronter des dangers qu'il ne soupçonnait même pas. Il fera alors la rencontre d'un tapis magique et surtout d'un génie au grand cœur qui exaucera trois vœux ! Changé en prince, il conquit de nouveau le cœur de la princesse. Mais Jafar revient et s'en suit un affrontement terrible (Jafar peut se changer en serpent) au terme duquel Aladin révélera sa vraie richesse, celle du cœur !

         
        Le marché d'Agrabah                                             A l'intérieur de la lampe !!!

Après ce joli conte pour enfant, regardons le jeu en lui-même de plus près. La première chose qui frappe est sa beauté graphique. Pour l'époque en tout cas, ce soft proposait des graphismes somptueux. L'univers d'Aladin est certes envoûtant mais le jeu fait très fort puisqu'il le retranscrit à merveille, et se balader dans le marché d'Agrabah, dans la lampe du génie ou survoler le palais sur le tapis volant est un véritable régal. On joue dans un dessin animé ! A coté de cela, Aladin fait preuve d'une souplesse remarquable et son animation est elle-aussi très réussie. Sa panoplie de mouvements, sans être exceptionnelle, est assez remarquable et la jouabilité suit sans aucun problème. Tout ceci concourt à installer une ambiance de rêve et plonge le joueur dans une véritable féerie. Bref, Aladin n'usurpe pas son titre de conte.

En revanche, le jeu pêche par sa bien trop grande facilité et ne se compose que de 6 mondes seulement. De plus, un système de mot de passe permet de reprendre une partie en cours de route, alors que le jeu peut tout à fait se terminer d'une traite. Notez tout de même que la fin diffère selon que vous les utiliserez ou non. Par ailleurs de nombreux diamants sont disséminés dans les niveaux (et parfois bien cachés). Les récupérer est entièrement facultatif mais permet de même de modifier la fin du jeu. Cette petite quête facultative reste cependant l'un des principaux attraits, puisque traverser les niveaux ne pose guère de difficulté. Au chapitre des nombreuses aides fournies par le jeu, il faut aussi noter les vies supplémentaires et les scarabées d'or qui ouvrent la voie à une loterie permettant de récolter de nouveaux bonus (point de vie supplémentaire, vie ou continue etc ...). Bref tout est fait pour faciliter la vie du joueur et c'est finalement un peu dommage. Il me reste enfin à vous parler des musiques. Parfaitement dans le ton, elles se révèlent cependant assez discrètes et finalement pas si marquantes que cela. On retrouve toutefois les thèmes connus d'Aladin avec plaisir.

          
Le niveau de la pyramide                                    Tout est bien qui finit bien

 

 

Le verdict :

Presentation :  Une intro agréable et de nombreuses scènes entre les niveaux afin de restituer au mieux l'histoire : Aladdin est clairement un produit soigné.

Graphismes :  Remarquables pour l'époque, ils demeurent très bons, même si vous ne verrez aucun effet particulier à l'écran.

Animation :  Fluide et agréable à suivre, c'est du beau travail. A noter aussi les pitreries d'Abu, le singe.

Musiques :  Issues du dessin animé pour la plupart, elles collent parfaitement à l'univers des mille et une nuits.

Durée de vie :  Le gros point faible du jeu. Aladin est bien trop facile et n'opposera aucune difficulté, même aux plus jeunes. Seulement 6 mondes, pas si grands que cela, font de ce jeu l'un des plus courts de la console !

Intérêt :  Indéniablement on prend du plaisir à déambuler avec Aladin dans l'univers des contes d'Orient. Les phases en tapis volant sont elles aussi très fun à jouer. Un jeu superbe, à l'ambiance remarquable. L'immersion est complète et je ne vois pas comment résister à l'appel des mille et une nuits. Cependant, tous les jolis contes ont une fin, et celle-ci arrive bien trop tôt. Mais cela ne doit pas vous faire passer à coté d'un si joli titre.

               
Un moment magique...                                                              Happy End ^^

 

" Ce n'est pas l'extérieur qui compte "

Diddu >^_^<